Genre : Roman
Type : Livres
Langue : Français
Nombre de pages : 99
Editeur : S
Le droit international est-il encore un langage universel, ou n’est-il plus qu’un mirage emporté par le vent des identités contraires et des frontières ?
Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, un idéal a guidé les relations internationales : celui d’un langage juridique commun transcendant les frontières et les héritages culturels. Pourtant, aujourd’hui, l’architecture du système multilatéral vacille sous le poids des fractures identitaires, des souverainismes renaissants et des tensions géopolitiques. Le défi du système multilatéral au XXIe siècle est double : Préserver une gouvernance mondiale cohérente tout en acceptant que l’universalité ne soit plus une norme figée, mais un espace de négociation où chaque voix trouve sa place.
Ayant l’humilité de s’y essayer, cet essai envisage une nouvelle grille de lecture centrée sur l’identité, qui conserve toutefois un pragmatisme juridique et politique, pour conceptualiser une gouvernance mondiale actualisée à l’aune des fractures identitaires de notre temps. Cette voix nouvelle est celle d’un humanisme renouvelé, étudié à partir du concept de civisme identitaire : une subtile perspective juridique et politique d’un engagement civique en lien avec l’identité.
Un nouvel engagement civique centré sur une identité, entendu comme civisme identitaire, est porté dans les enceintes internationales par la voix des peuples autochtones, des minorités ethniques et sexuelles, de ceux qui revendiquent une identité collective liée au territoire, à la culture ou la nation. Des tensions entre particularismes locaux et principes universels aux silences du droit international, des soulèvements populaires aux instrumentalisations politiques, la polarisation de la gouvernance mondiale entend le besoin d’une refonte sur un dialogue interculturel institutionnalisé. Car si le droit international vacille sous des logiques souverainistes et identitaires, il ne disparaît pas.
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